Au printemps 2016, Vélorution Orléans avait lancé une enquête en ligne auprès des pratiquants du vélo. Près de 550 personnes avaient répondu et les résultats, riches d’enseignement, avaient fait l’objet d’une communication aux élus et techniciens de l’agglomération. Le collectif citoyen orléanais souhaitait que cette démarche soit reprise et soutenue par l’agglomération mais c’est finalement la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) qui reprend à son compte l’idée d’une telle enquête et à l’échelle de toute la France. La FUB vient en effet de lancer la première édition de son « Baromètre des villes cyclables » qui a pour objectif d’évaluer la cyclabilité des villes françaises à partir du ressenti des cyclistes. Les résultats détermineront si les villes sont favorables à la pratique du vélo et permettront aux collectivités de mieux cerner les attentes des citoyens qui souhaitent se déplacer à vélo.
Une évaluation comparée d’Orléans Métropole
Notre collectif va relayer activement l’enquête aux habitants d’Orléans afin de récolter un maximum de réponses. Celles-ci détermineront si Orléans est faite pour le vélo ou si des progrès sont encore à faire. À l’issue de l’enquête, un classement de la cyclabilité des villes de tailles comparables à Orléans sera établi. Les futures éditions permettront d’observer l’évolution de la ville dans ce classement mais également celle de sa cyclabilité. Les résultats seront de précieux atouts pour analyser la situation actuelle et donner des idées à la métropole pour développer et améliorer la pratique du vélo sur son territoire.
Une enquête en ligne pour tous les cyclistes
Cette enquête est accessible en ligne jusqu’au 30 novembre 2017 et s’adresse à toutes les personnes se déplaçant à vélo en ville, peu importent l’âge, le genre ou la fréquence des déplacements. Elle comporte une quarantaine de questions classées en cinq catégories : ressenti général, sécurité des déplacements, confort des déplacements, importance accordée au vélo et stationnement et services vélo.
Après deux semaines, près de 150 habitant(e)s de la métropole qui ont déjà répondu à l’enquête.